Le jardin mandala dans les Pyrénées orientales : Le potager

« Imitez la Nature, c’est la meilleure jardinière » en permaculture.

 Pour tirer le meilleur parti de mon potager :

- J’ai appris à connaître les caractéristiques de mon terrain et les conditions locales : la course du soleil, la nature du sol, le sens des vents dominants.

- J’ai travaillé ma terre en créant des plate-bandes et en ajoutant des matières organiques qui en se décomposant l’enrichissent en humus et en éléments nutritifs tout en améliorant sa structure. Elles servent aussi de paillage formant une protection physique contre le vent, les pluies battantes et le dessèchement.

Et les herbes indésirables ont plus de mal à y pousser.

- J’ai exploité le vertical avec la mise en place des ombrières pour gagner de la place. Les plantations à leur pied n’occupent qu’un espace minimal.

- J’ai planté des légumes vivaces tels asperges, rhubarbe et artichauts. Elles reviennent chaque printemps durant de nombreuses années en perturbant moins le sol que les légumes annuels.

- J’ai valorisé la diversité des espèces, des variétés, des formes, des fonctions et des interactions au sein de la nature, assurant la stabilité d’un système durable et auto régulé où les éléments sont agencés de façon à ce que chacun réponde aux besoins des autres et se protège mutuellement grâce aux molécules qu’ils dégagent par leurs feuilles et leurs racines (cohabitation et association de plantes).

- Et je répertorie les choses à changer pour améliorer l’existant et me remettre en question sur les futures décisions à prendre.